Comme il est faux de dire qu’une personne sensible ne peut supporter de regarder un film d’horreur !
En réalité, la vérité n’est pas qu’elle ne supporte pas de voir ou de lire une interprétation de fiction, mais bien que la personne hypersensible à une sainte horreur de la violence, et ce, sous toutes ses formes ! Parce que de toutes les émotions, celles qui malheureusement sont perçues en premier par celle-ci est la douleur.
Peu importe que ce soit sous forme de peine, de colère, de peur, etc. La douleur est captée, identifiée et absorbée par l’hypersensible qui, consciemment ou inconsciemment, le fait pour soigner ou alléger le fardeau de ceux qu’il aime ou encore de toutes les personnes qui diffusent des émotions et croisent son chemin. Il n’y peut rien. Même s’il voudrait s’en empêcher, il n’arrive qu’à arrêter qu’une partie des émotions qui dérivent vers lui. Les bonnes, comme les mauvaises… Même s’il peut parfois être compliqué de faire le tri parmi le flot d’émotions qu’il reçoit, la personne hypersensible, s’efforce malgré tout de conserver son libre arbitre. Souvent, la submersion des émotions est telle, qu’il peut s’avérer complexe d’identifier si celles-ci proviennent d’elle ou des autres. Fort heureusement, elle ne capte pas que la douleur, mais également toute la gamme des émotions. Toutes plus intenses les unes que les autres !
Si vous faites partie comme moi des 30% d’hypersensibles, vous êtes très familier avec ce genre de phénomène. Oh wow ! J’ai dit « phénomène ! » Évidemment, même si pour moi, ça fait partie de mon quotidien, pour beaucoup de personnes autour de moi, ma façon d’être et mes réactions peuvent parfois porter à confusion ou être jugées anormales, voire extrêmes par les autres observateurs… Ce qu’il faut savoir, c’est que même si avec le temps on arrive à maîtriser en grande partie nos émotions, il arrive malheureusement fréquemment que l’on n’ait aucun contrôle sur elles et que l’on doive tout simplement les laisser aller pour se sentir mieux et redevenir soi-même.
Cependant, même si vos émotions ne réveillent pas en vous un feu intense d’artifices, sachez que celles-ci peuvent quand même vous causer quelques désagréments d’ordre physique. En effet, les émotions vécues ou refoulées peuvent quelques fois aggraver des douleurs déjà existantes ou encore être à l’origine de nouvelles, c’est ce qu’on appelle la somatisation. Une émotion trop forte, si elle est refoulée, peut s’exprimer par le biais de votre corps. Il est tout de même bon de noter que même si vos émotions peuvent vous causer de la douleur, bien sûr, si vous vous blessez, la douleur ne sera clairement pas émotionnelle et que vous devriez probablement prendre le temps d’aller consulter un médecin ou d’y appliquer un traitement le plus rapidement possible !
Mais si le sujet vous intrigue… En voici quelques exemples ;
Mal de dos
Un mal de dos peut être causé par une lourde charge psychique qui est portée au quotidien. comme par exemple, le poids des responsabilités, l’accumulation de la charge de travail, problèmes personnels, etc.
Mal à la tête
Les maux de tête sont souvent directement liés au stress. Il peut s’agir de céphalées de tension. Les céphalées de tension se traduisent par une douleur au niveau de la nuque, des tempes ou du front. Elles couvrent une large partie de la tête (effet casque).
Mal au ventre
L’estomac, appelé « deuxième cerveau » depuis la découverte de 200 millions de neurones dans le système digestif, est l’épicentre de la psyché. Les douleurs surviennent en cas d’incapacité à « digérer » un événement. Celui-ci devient alors traumatisé et creuse le nid des maux de ventre chroniques.
Mal dans les muscles
Les muscles sont relatifs à la souplesse et à la flexibilité. En général, des douleurs musculaires révèlent qu’un effort trop intense et brutal a eu lieu. Mais, elles peuvent aussi, en cas d’absence d’exercice physique, être causées par une maladie chronique ou par des émotions refoulées.
Mal aux dents
Les rages de dents ou les douleurs aux gencives traduisent sur le plan psychique une incapacité à prendre des décisions importantes dans sa vie et surtout à les exprimer. La zone buccale étant la zone de la parole par excellence. La difficulté à communiquer peut provoquer des maux de dents (« dedans »), qui renvoient à l’intériorité du corps puisque les mots n’ont pas pu, ou su être exprimés.
Mal aux mains
Les mains sont liées à la sphère relationnelle dans le registre psychosomatique. Avoir mal aux mains (tensions, douleurs, rigidité) montre la difficulté d’être au monde, l’incapacité à donner, prendre ou recevoir, car la volonté de contrôle et de maîtrise est plus forte. Les poings constamment serrés, qui engendrent une arthrose précoce, indiquent d’ailleurs cet état de repli sur soi sans volonté de communication extérieure.
Mal au cou
Le cou fait le lien entre la tête et le corps, soit entre le monde des idées et celui de l’action. Des douleurs au cou peuvent révéler une incapacité à extérioriser ses idées et à les mettre en œuvre. Les tensions et les blocages de la nuque comme les torticolis expriment ainsi le conflit entre réalité et désirs profonds qui n’arrivent pas à cohabiter, d’où cette sensation d’empêchement, à commencer par la propre mobilité de son cou.
Mal aux épaules
Les douleurs aux épaules peuvent signifier qu’une sensation ou une personne est trop lourd à porter. Un fardeau émotionnel invisible pèse ainsi au quotidien sur les épaules. Il est nécessaire, dans ce cas, de chercher à alléger sa vie en se recentrant sur les choses essentielles à son bien-être. Si l’on est une personne aidante, il convient de se faire aider afin de se « décharger ».
Mal à la hanche (ou aux deux)
Avoir une douleur à l’une des deux hanches ou aux deux signifie une incapacité à aller de l’avant ainsi qu’une grande résistance au changement. Peur de perdre ses repères, peur de prendre des décisions importantes, etc., avoir mal à la hanche empêche les déplacements et la latitude des mouvements.
Mal au genou
Le genou est une articulation très mobile qui va de l’avant vers l’arrière, de l’arrière vers l’avant, de gauche à droite, de droite à gauche. Avoir mal au genou (à condition que la douleur ne soit pas d’origine traumatique) restreint la liberté de mouvement et traduit un certain manque de souplesse, à l’instar du roseau qui plie, mais ne se rompt pas.
Par conséquent, il existe de nombreuses douleurs associées à votre corps qui peuvent non seulement être provoqués par une blessure ou une maladie, mais également par plusieurs émotions négatives. C’est pourquoi, il est important de bien en identifier la source et surtout de ne pas minimiser les impacts que celles-ci peuvent avoir sur notre corps ou notre santé. En espérant que les extraits tirés d’un autre article vous seront utiles pour améliorer votre vie au quotidien. Ils vous permettront ainsi de mieux profiter de toutes ces merveilleuses émotions qui rendent la vie tellement plus enrichissante !
Source : Passeport santé, 10 douleurs liées à votre état émotionnel
Wow! Je me suis reconnu à plusieurs passages de ce texte. Je crois que j’ai un gros travail à faire dans ma vie personnelle afin d’alléger certains maux qui sont certainement dû à mes émotions. J’ai beaucoup appris. Merci encore une fois pour cette magnifique lecture riche en information qui dans mon cas va certainement changer mon interprétation des réponses de mon propre corps aux situations que je fais actuellement face et à celles qui sont à venir.
Tout le plaisir est pour moi ! C’est toujours bien de savoir que certaines situations que l’on vit peuvent aussi aider d’autres personnes sans le savoir. Par contre, assure-toi que tes maux ne sont as dû à une blessure physique. 😉